Fred Pojurowski accueille les arts et les artistes au château de Clermont-Dessous


précédent

T i t r e   d e   l a   p a g e

suivante

  

Fred Pojuroski fut jadis roi, puis roi des rois, des Menteurs de Montcrabeau.

 

Dans l'immense solitude que cette pesante royauté lui causa, par la force des choses, il connut l'inspiration. Voici quelques poèmes issus de cette quête ardente qui laissa jadis, chacun s'en souvient, une trace indélébile dans les coeurs et les âmes de ses loyaux sujets...

Pour voir et entendre Fred dire ses poèmes, cliquez sur ses portraits..

 

Ma poésie, c’est toi.

C’et toi dont chaque rire

Gravé au point de joie

Dans la prose du temps,

Eclabousse d’azur

Le moindre jour de pluie.

C’est ton amour pour moi

Que tu sais si bien dire

A coups de baisers rouges

Volés à la raison.

C’est ta petite main

Brodante d’arc-en-ciel

Au se uil de nos orages. >>>

 

C’est le temps du silence

Qu’emplit ton seul regard,

C’est aussi, c’est toujours, c’est encore...

Si je savais les mots

Et si j’étais poète,

Je te ferais un chant

Digne de nos soleils

Car, vois-tu, je te dois

Ma prime certitude :

Symphonie de ma vie,

C’est toi ma poésie !


Mon copain le soleil,

Qui m’entre dans la peau

Mon copain le soleil,

Aujourd’hui s’est fait beau

Pour saluer l’amour

Qui file à tire d’ailes

Dans le ciel étourdi

Du cri des hirondelles.

Ma copine l’Amour

A mis ses beaux atours,

Ses grands yeux de pervenche,

Sa bouche de vermeil,

>>>>

Et, sur sa robe blanche,

Se jour le gai soleil.

Mes copains de la vie

Ont tous des yeux très clairs :

De grands yeux qui ont vu

La beauté de la mer.

Et moi, pour témoigner

Que vraiment, je les aime,

Je vais, chantant ma joie

Au vent de la Bohème.


Ephémère, mouette parmi les mouettes

Ressurgi de la vague, tout habillé d’écume,

Impulsé par la mer, je m’offre au vent du large

Et je vais sur la plage où ma trace vivra

Le temps d’une marée...

 


Je suis l’arbre intrigué

Celui qui s’émerveille encore de la vie,

A pleine peau, sans fin, je me frotte au soleil,

Je tresse ses rayons dans toute ma ramure

Pour mieux me pénétrer de sa chaleur vivante

Et, toutes feuilles au vent, je fais sonner mon cœur

J’appelle mes amis : je suis l’arbre intrigué.


précédent

F I N   : pour revenir directement à l'accueil, cliquez sur "SUIVANTE" >>>

suivante